Les jeunes de la commune de Maroua 1er ont mené une campagne d’hygiène sous le thème, la « Rigole n’est pas la poubelle». Cette journée a été l’occasion pour les organisateurs de sensibiliser les populations, de les inviter à rendre propre leur cadre de vie.
Très tôt dans la matinée de jeudi, les jeunes se sont rassemblés sur l’axe principal de Maroua, à Domayo double voies. Abhorrés de tee-shirts blancs aux inscriptions de la UReporters, pelles à la main, pour certains, bottes, jeans, gants… Aucune tenue n’est exigée pour ce travail. La consigne est simple : se protéger et participer à cet effort collectif.
L’appel pour cette initiative a été lancé par l’une des organisations de la société civile qui entendent faire de la capitale régionale de l’Extrême-Nord un milieu où il fait bon vivre. Parmi ces acteurs, des associations mais aussi des ONG, dont U-Reporters, Young Voices from the Sahel Cameroon et des activistes du Climat de la Communauté de Maroua.
L’incivisme observé sur les voies publiques a créé l’hydre de l’insalubrité qui donne du grain à moudre aux éboueurs. Pour cette séance, les jeunes ont donné de l’énergie pendant près de trois heures pour curer les rigoles et les caniveaux de cette artère très fréquentée de la ville, mais dans laquelle s’accumulent des eaux usées ainsi que des milliers de bouteilles en plastique.
Ce sont donc trente jeunes volontaires, auxquels se sont joints le maire et l’adjoint au sous-préfet de Maroua 1er, qui ont pris part à cette journée d’hygiène, pour passer un message fort à la population. Grâce à leur présence, ces autorités ont voulu, à leur manière, contribuer à donner un bel exemple aux populations.
Pour encourager la pérennisation de ces efforts, les autorités ont appelé à multiplier de telles actions pour que la ville de Maroua rayonne de propreté. Elles ont, par la même occasion, assuré les jeunes de leur soutien et accompagnement lors des prochaines rencontres.
Yves Zembida