Artisan d’exception : À la rencontre d’un cordonnier passionné

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BOUBA Abraham s’est investi de la mission de faire perdurer et transformer la cordonnerie

Il manie le file et l’aiguille avec aisance. Une manipulation qui permet aux chaussures de parcourir des milliers de kilomètres. Le jour de notre rencontre, BOUBA Abraham s’affaire sur une chaussure en cuir marron, qui coûte des centaines de Franc FCFA. Mais s’il l’arrange avec soin, c’est parce qu’elle peut durer toute une vie. L’amoureux de souliers répare toutes les formes et toutes les hauteurs.

<<C’est un métier que j’aime, et je respecte mon travail>>, déclare-t-il.

Un travail très apprécié

La cordonnerie est une vie pour BOUBA. Il mène cette activité depuis son plus jeune âge. À 32 ans aujourd’hui , il est quasiment indispensable à Manguiers, un quartier du 1er arrondissement de la ville de Yaoundé, précisément au lieu dit « Derrière pharmacie », où est installé son dispositif. Un banc d’environ 250 centimètres, une table où sont posés des chaussures dont certaines usées, et un parasol. Les clients ne manquent pas pour des demandes spécifiques. collage, couture, pose de pointes, de semelles ou de talons.

<<J’ai confiance en ce que je fais. Les clients ne se plaignent pas>>, rassure-t-il, le sourire aux lèvres.

Le rêve d’une marque qui porte son nom

Reconnaissants du travail bien fait, les clients n’hésitent pas à faire de petits gestes d’encouragement à BOUBA, en lui donnant au-delà de la somme d’argent convenue pour le service. Un bonus que le père de 03 enfants garde précieusement pour réaliser son rêve, celui de créer une marque de chaussures qui porte son nom.

<<Je ne peux pas rester sur place. Mon rêve est de faire grandir mon entreprise. C’est ma prière de tous les jours>>, confie-t-il.

Cependant, il a une autre vision pour sa progéniture, car selon lui on ne saurait connaître la trajectoire de chacun. C’est pourquoi il leur souhaite de suivre leurs voies, bien entendu avec son soutien indéfectible.

BOUBA ne se fera certainement pas prier pour recevoir les mains qui lui seraient tendues, dans la perspective de développer son activité, et atteindre ses objectifs.

Marie Judith Ndongo

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