Ainsi se décline le thème de la toute première édition de l’évènement qu’abrite Yaoundé du 06 au 08 Mars 2025, placé sous le double patronage du ministère des forêts et de la faune et du ministère des arts et de la culture.
Le constat est clair. Les valeurs ancestrales du Cameroun se perdent au profit d’autres courants musicaux ou des danses qui viennent d’ailleurs, alors que le pays regorge d’un fort patrimoine culturel dans les forêts, parce que ces forêts parlent en sons qui modèlent les comportements. Il est donc question pour l’Association des sonorités de la forêt (Assonfor) de chercher à revaloriser ce patrimoine culturel des peuples de la forêt, pour avoir une jeunesse moins acculturée. Le festival des sonorités de la forêt est alors justifié.
« Nous voulons célébrer cette symbiose, cette harmonie entre l’homme et la nature, parce que l’homme vit en étroite collaboration avec la nature. Quand vous prenez les pygmées Bakola du Sud et les pygmées Baka de l’Est, vous constatez qu’ils vivent en parfaite harmonie avec la nature et il est question de protéger, voire limiter les conflits entre les habitants de la forêt et tout ce qui entoure ce peuple dans la forêt », indique Claudel Kampoer, le président de l’association.
Des danses traditionnelles des peuples de la forêt, une foire exposition ainsi que des conférences marqueront l’évènement, qui par ailleurs envisage valoriser la pharmacopée traditionnelle sans plus aucun doute, importante.
Les rythmes de la forêt quant à eux, seront mis en scène dans le but d’intéresser les jeunes dans l’intention de leur permettre d’assurer la continuité de ce que les ancêtres ont fait par le passé.
L’Assonfor a ainsi besoin de toutes les énergies de la forêt, pour que cette première édition marque les esprits.
Marie Judith Ndongo