En collaboration avec les chefs de camps des conducteurs de mototaxis exerçant dans la capitale économique, l’institution s’engage à crédibiliser davantage l’activité
Le dialogue via un cadre de concertation entre la mairie de la ville et les exploitants des mototaxis. C’est sans doute la méthode pour assainir le secteur à Douala. Le maire, des responsables de la mairie et les chefs de camps du domaine se sont accordés sur l’enrôlement des mototaxis sur la plateforme de la mairie. De ce fait, les membres des différents groupements sont invités à se mettre dans les rangs, car il s’agit d’un début de solution à l’assainissement du secteur. Lorsque la mairie manifeste sa détermination à tenir la main aux acteurs, ces derniers à leur tour revendiquent cependant plus de considération de la part des autorités locales lorsqu’ils mènent leur activité. Ils subissent en effet généralement des sévices de la police municipale et sont victimes d’agressions, d’extorsion par des agents de la police, la confiscation abusive de leurs motos, la liste est longue.
Les 02 parties se sont donc engagées le Mercredi 22 Janvier 2025, afin de mettre en œuvre le projet de redynamisation du secteur dans la ville.
Rappelons qu’en 2024, la date buttoir du 15 Septembre avait été accordée aux conducteurs de mototaxis pour s’identifier, sinon seuls les acteurs enrôlés seront autorisés à mener l’activité. Ces derniers portent d’ailleurs des chasubles agrées.
Marie Judith Ndongo