L’Ong organise depuis le 24 Janvier, une campagne de sensibilisation à l’éducation de la fille dans les domaines scientifiques. L’activité s’inscrit dans le cadre d’une triple célébration, à savoir la journée mondiale de l’éducation, la journée mondiale de science, et la fête de la jeunesse camerounaise. Elle va s’achever le 11 Février. Objectifs, résultats attendus et activités menées avec la Présidente de la fondation. Esther Oloumou a accordé un entretien exclusif à Cameroun.Jumelages-partenariats.cm
Madame Esther Oloumou Merci pour votre disponibilité. La Fondation Opp Light, que vous présidez organise depuis le 24 Janvier une campagne de sensibilisation à l’éducation des filles dans les domaines scientifiques. Pourquoi ?
Les objectifs de cette campagne sont de sensibiliser les jeunes filles à l’importance de l’éducation scientifique pour leur avenir professionnel et personnel, encourager les parents à soutenir les filles dans leur orientation vers les domaines scientifiques, et promouvoir des stéréotypes positifs sur les filles dans les domaines scientifiques.
Quelles sont les activités et comment sont-elles menées durant ladite campagne ?
Dans le cadre de cette campagne, nous menons la sensibilisation, l’organisation des conférences-débats dans les collèges privés, la mise sur pied d’un programme de mentorat des jeunes filles dans les domaines scientifiques qui sera implémenté l’année prochaine, et l’organisation d’un concours visant à primer les jeunes filles dans les domaines scientifiques, qui sera également implémenté l’année prochaine. Pour cette édition qui est la première, nous mettons l’accent sur la sensibilisation.
Quel regard portez-vous sur l’éducation des jeunes filles dans les domaines scientifiques ?
Aujourd’hui il est largement reconnu que les jeunes filles ont autant de potentiel que les garçons pour exceller dans les domaines scientifiques. Les gouvernements, les organisations internationales et les institutions éducatives travaillent pour promouvoir l’égalité des sexes dans l’éducation scientifiques. Malgré ces progrès, des obstacles persistent. Les stéréotypes selon lesquels les filles sont moins douées pour les sciences persistent encore dans certaines sociétés, il existe encore trop peu de femmes scientifiques de renom qui puissent servir de modèles pour les jeunes filles. Dans certains pays, les filles ont moins accès à l’éducation scientifique en raison de facteurs tels que la pauvreté, la géographie ou les normes culturelles.
Que proposez-vous pour surmonter ces défis ?
Promouvoir une éducation équitable : Assurer que les filles aient accès à une éducation scientifique de qualité, égale à celle des garçons,
Fournir des modèles et des mentors : Encourager les femmes scientifiques à partager leurs expériences et à servir de modèles pour les jeunes filles,
Lutter contre les stéréotypes : Sensibiliser les communautés à l’importance à l’égalité des sexes dans l’éducation scientifique.
En résumé, bien que des progrès aient été réalisés, il est encore nécessaire de travailler pour promouvoir l’égalité des sexes dans l’éducation scientifique, et encourager les jeunes filles à poursuivre des carrières dans les domaines scientifiques.
Propos recueillis par Marie Judith Ndongo