La première session parlementaire de l’année législative 2025 est en cours, dans un contexte où les camerounais vont élire dans quelques mois celui qui dirigera le pays pour les 07 prochaines années. Les travaux ont été ouverts par la Doyenne d’âge, Laurentine Koa Mfegue qui sans porter de gants, exhorte la classe politique du Cameroun d’user de la large ouverture démocratique avec sagesse, foi, patriotisme et dans le respect total de la légalité.
Année électorale, 2025 est sans doute celle de grands enjeux pour le Cameroun. Les citoyens passeront aux urnes pour décider de qui dirigera le pays pour les 07 prochaines années. Dans un tel contexte, et sans surprise, la scène politique connait une certaine agitation. Si la démocratie est agissante, il reste qu’elle ne saurait être un moyen de déstabilisation. C’est donc avec le ton rude qu’on lui connait, que la Doyenne d’âge à l’Assemblée nationale, Laurentine Koa Mfegue appelle au sens des responsabilités, à la conscience nationale de tous et de chacun, pour une échéance électorale dans le calme et la sérénité. A chaque intervenant du processus, elle a un message précis.
« Que ceux qui ont la charge d’organiser sachent organiser conformément aux règles établies. Que ceux qui doivent juger disent le droit, rien que le droit. Que ceux qui savent mobiliser, mobilisent afin de battre, le moment venu, tous les records de participation. Que ceux qui savent sanctifier et invoquer les esprits puissent sanctifier et prier afin d’éloigner de notre terre le spectre de la division et l’esprit maléfique du diable. Enfin, que ceux qui sont chargés de rapporter restent professionnels et respectueux de la déontologie », déclare-t-elle.

La session qui s’est ouverte le 11 Mars est dédiée au renouvellement des bureaux de la chambre basse du parlement, tout comme au Sénat. C’est par ailleurs une occasion pour l’opposition représentée de relancer les débats sur une réforme du code électoral. Une tentative d’influencer les décisions avant l’élection présidentielle.
Marie Judith Ndongo