C’est une recommandation aux populations, de la Coalition des consommateurs camerounais (CCC). La nécessité se justifie par les chiffres alarmants qui viennent d’être rendus publics, qui révèlent à l’issue d’un sondage effectué dans les villes de Yaoundé et Douala, que la protection des consommateurs est mauvaise à 80%
Dans son 2è rapport sur la perception de la protection des consommateurs au Cameroun récemment rendu public, la Coalition des consommateurs camerounais révèle une faible connaissance des textes qui protègent les droits des consommateurs et les mécanismes de recours en cas de réclamation ou de dénonciation.
« Les consommateurs sont très peu informés du cadre juridique et des mesures prises pour les protéger. Ils ont l’impression d’être abandonnés à eux-mêmes. Les associations de protection des consommateurs qui ont reçu une mission légale d’informer, former et éduquer les consommateurs, ne bénéficient malheureusement pas du transfert des ressources nécessaires à l’accomplissement de cette mission », peut-on lire dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction.
La CCC recommande alors aux consommateurs de prendre leurs responsabilités, en mettant en priorité l’information et l’éducation à travers la création ou l’adhésion massive aux associations de protection des droits des consommateurs, qui, selon l’institution, « Devraient être plus professionnelles, davantage à l’écoute des consommateurs et développer des stratégies pour se faire connaitre et susciter l’intérêt et l’adhésion des consommateurs. Elles devraient mettre en place des programmes d’information, d’éducation et de formation des consommateurs, en collaboration avec l’administration publique et le secteur privé dans le but d’avoir des consommateurs avertis et responsables ».
Des actions à mener dans les domaines de l’électricité, d’accès à de l’eau potable, la santé, la téléphonie mobile, l’alimentation, les produits pétroliers et l’habitat, identifiés comme où s’illustre le mal être des camerounais.
Marie Judith Ndongo