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Lutte contre la vie chère et promotion de l’entrepreneuriat : Le champ communautaire comme réponse de l’Aesf

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Le projet commun est en cours de mise en œuvre dans la localité de Mendong 2, sur la route de Mfou, à quelques kilomètres de Yaoundé

Une vaste plantation qui peut contenir du plantain, du manioc, du haricot, du maïs et d’autres produits de consommation, why not ? Le projet est lancé par l’Association émergence sans frontière (Aesf). Il s’agit pour les membres de cette association d’atteindre plusieurs objectifs. La première vocation du champ communautaire Aesf est de renforcer la résilience face à la vie chère.

« Nous voulons créer une vaste plantation dans laquelle nous ferons plusieurs cultures pour les vendre aux ménages à prix accessibles et concurrentiels, étant donné que certains n’arrivent pas à manger à leur faim à cause des prix élevés », signale Samuel Wamba, Responsable des projets de l’association.

Favoriser l’autofinancement

Lorsqu’elle est créée en 2016, l’Association émergence sans frontière a la vision de contribuer au développement socioéconomique et culturel des populations défavorisées et marginalisées dans un environnement sain, juste et prospère. Pour parvenir à ça, un idéal des membres est la mise en œuvre de la politique de l’autofinancement, qui constitue la première stratégie de l’organisation.  

« Nous menons plusieurs activités que nous finançons nous-mêmes, en tant qu’étudiants et débrouillards et c’est un peu difficile puisqu’il nous est arrivé de manquer de financements. Malgré les difficultés à subvenir à nos besoins personnels, nous ne faisons pas fie des missions qui sont les nôtres, parmi lesquelles l’assistance aux personnes en situation de vulnérabilité. C’est d’où nous vient l’idée de l’autofinancement, question de mettre en œuvre nos différents projets en toute quiétude », indique Samuel Wamba

Une coopérative en perspective

Tout membre investi dans l’opérationnalisation du champ communautaire aura contribué à l’achat du matériel de travail, ainsi que des engrais pour les cultures. Après récoltes, une quote part est prélevée des ventes. Celle-ci permettra de financer les autres projets de l’association, notamment l’assistance aux personnes en situation de vulnérabilité. Le pourcentage qui reviendra par ailleurs à chaque membre investisseur servira pour la mise en activité d’une coopérative.

« Avec la coopérative, chaque membre qui aura donné son argent sait qu’il peut avoir un retour sur investissement de manière sécurisée. De ce fait il participera avec motivation », relève Samuel Wamba.

Si l’Aesf est dans la logique de recourir à sa propre trésorerie pour financer ses activités, il reste que le groupe de jeunes est ouvert à recevoir un quelconque soutien, public ou privé.

Marie Judith Ndongo

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