Ils se positionnent ainsi en faveur de l’application des mesures de correction différentes du fouet, en réponse à la volonté de l’Unicef de mettre fin aux châtiments corporels envers les enfants
Le 30 Avril est Journée internationale pour mettre fin aux châtiments corporels envers les enfants. Une occasion pour les responsables des organisations de la société civile et des leaders religieux de montrer un certain soutien à tous les enfants victimes de châtiments corporels, et comme la communauté internationale, de demander une meilleure protection et plus rapide des enfants, en tant que détenteurs de droits humains. A la faveur en effet d’une rencontre le Mercredi 30 Avril 2025, ces chefs de communauté ont signé en présence de la Représentante de l’Unicef au Cameroun, Nadine Perrault, une charte par laquelle ils s’engagent à éradiquer ce que l’institution du système des Nations Unies qualifie de « mauvaise pratique ».

La promotion des méthodes positives de discipline, l’augmentation des capacités des parents et l’élévation des voix contre le phénomène sont dès en marche dans tous les milieux où se trouvent les enfants.
« Au travers de nos prêches et des enseignements, nous devons mettre en avant le rôle de responsabilité sur les enfants, que Dieu a confié aux parents. Ils sont fragiles, il faut prendre soin d’eux, les éduquer avec amour, sans les brutaliser ». Si le Pasteur Moîse Mbog Baya, Secrétaire général de l’Association camerounaise pour le dialogue inter-religieux (Acadir) soutient la théorie de la responsabilisation, Cheik Adamou Ndamie, Secrétaire général du Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (Cidimuc) signale avoir besoin de l’intervention des acteurs de la discipline pour atteindre l’objectif. « Nous demandons que nos actions soient appuyées par les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre, quand il y’a déviation », dit-il.
Marie Judith Ndongo