La commémoration de l’édition 2025 de la journée internationale du travailleur fut le prétexte pour le Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc) d’attirer l’attention des employés de cette institution sur le fait qu’ils ont des droits, et qu’il faille les faire valoir
Plus d’une question qui touchent aux droits du travailleur ont été abordées au cours de l’importante causerie organisée le 30 Avril 2025 par le Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc). Parmi elle, le repos, ce temps crucial tant pour l’employeur que pour les employés. Le Code du travail stipule en effet qu’un salarié ne doit pas travailler plus de 06 jours par semaine, sauf exceptions. Eclairage fait sous la diligence du Directeur général de l’établissement, qui revient sur la nécessité de la thématique.
« Il faudrait que le travailleur sache qu’il a des droits et pas que des devoirs. Il fallait parler du droit du travail, rappeler à chacun ses devoirs et leur dire qu’ils ont droit au congé et qu’il est vraiment important pour chaque travailleur d’avoir des moments de repos. Si on ne se repose pas, on n’est pas efficace. C’était une occasion idoine de rappeler tout cela à notre personnel », indique Coco Bertin.

Protéger contre l’exploitation et les abus sexuels
Exploitation et abus sexuels se comptent dans le registre des phénomènes qui s’illustrent de manière considérable au sein des entreprises. Il est donc question pour le Cjarc de prévenir de ces maux en son sein. Présentée à l’occasion, la politique de protection contre ces fléaux repose sur l’assainissement de l’environnement professionnel, la mise en confiance du personnel et des bénéficiaires des services. Les participants ont été amenés à prendre des engagements à travers un code de conduite.
« Les uns et les autres ont signé un code de conduite pour signifier leur engagement à respecter ledit code et éviter toute exploitation, tout abus sexuel dans l’environnement professionnel », relève Coco Bertin.
Personnel et top management du Cjarc sont désormais au même niveau d’informations relatives au respect des droits du travailleur, quel que soit sa situation de mobilité.
Marie Judith Ndongo