C’est la disposition prise par l’exécutif municipal pour assurer un cadre de vie sain aux populations. De manière hebdomadaire, toute activité est quasiment interrompue dans cette partie de la région de l’Est, pour mobiliser les énergies au nettoyage des artères de la localité, sous la houlette du Maire Charmant Oyal
C’est une tradition à Abong-Mbang, dans le département du Haut-Nyong, région de l’Est. La journée de Jeudi est déclarée par l’exécutif municipal « Journée de propreté ». Dans le souci de préserver l’environnement et la santé des populations, les habitants ne se font pas prier pour libérer les espaces de déchets plastiques qui peuvent y trainer. En tête de la dynamique, le Maire Charmant Oyal.
« Nous insistons sur l’hygiène et la salubrité, une priorité pour nous, car c’est indispensable pour la santé des populations. Nous nous investissons dans le ramassage des ordures, l’aménagement des espaces lors de la journée de Jeudi, dédiée à ces activités, parallèlement au travail quotidien des agents communaux. Le « Jeudi propre » pour nous est sacré », relève-t-il.

Malgré l’indiscipline et l’incivisme de certains citoyens, le regard n’est pas détourné de la cible. Un projet de recyclage de ces déchets est en effet « en cours d’élaboration » avec des partenaires, va-t-il confié à Jumelages et Partenariats, le magazine du Cameroun, lors de la séance de collecte d’ordures effectuée le 05 Juin 2025 sur l’itinéraire Mairie-Préfecture. Un exercice auquel les membres du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication se sont pliés volontiers. Une cinquantaine d’hommes et femmes de médias ont ainsi manifesté l’aspect humanitaire des universités de la presse, à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de l’environnement. Sur la banderole brandie pour l’occasion, on peut lire en effet « Une presse unie contre la pollution plastique ».

« Les gens ont l’habitude de voir la presse mobilisée pour informer, divertir, sensibiliser. La presse aussi peut prêcher par l’exemple. En se mobilisant ainsi, c’est une façon d’attirer l’attention de l’opinion sur le fait que les professionnels de l’information et de la communication sont des membres d’une société qui peuvent également s’engager pour une cause noble comme celle de la protection de l’environnement », signale Thierry Eba, Président de la corporation.

Le Spic porte à l’occasion la voix d’un plaidoyer en faveur de la protection de l’environnement, au même titre que la liberté d’expression et le journalisme responsable.
Marie Judith Ndongo