Le constat a été fait le Vendredi 20 Juin 2025, lorsque le Maire Jacques Yoki Onana a effectué une descente sur le terrain, précisément à Etoug-Ebé, Biyem-Assi Acacia et Etoug-Ebé Montée Centre des handicapés
De retour d’une brève visite de travail en France dans le cadre de la coopération décentralisée, le Maire de la commune de Yaoundé 6 ne s’est pas fait prier pour évaluer les travaux de construction, de réhabilitation et d’aménagement des routes et voiries de sa circonscription. Jacques Yoki Onana s’est donc rendu dans trois quartiers, où les chantiers sont en cours. Sur chaque site, ce qui est fait est bien défini.
A Etoug-Ebé, il s’agit de l’implantation de la plaque de chantier, en vue du démarrage imminent des travaux d’aménagement du tronçon reliant le centre des handicapés au nouveau site du marché, long de près d’un kilomètre, avec pose de dalot, réfection totale de la chaussée et réouverture des canalisations.
A Biyem-Assi, les activités consistent en :
- L’achèvement des travaux de terrassement sur le site du chantier de construction de l’hôtel de ville de la municipalité ;
- Des diligences relatives au traitement des dossiers pendants ; et
- Des audiences et entrevues accordées à plusieurs usagers, visiteurs et populations riveraines.
Du côté d’Etoug-Ebé, Montée Centre des handicapés, on est à la poursuite des travaux de réfection du tronçon qui relie le Carrefour éponyme au Carrefour du Centre, dans le cadre du Plan d’urgence spécial pour la réhabilitation du réseau routier de la ville de Yaoundé. Ainsi qu’à la sensibilisation à la participation au développement local. Occasion pour le magistrat municipal d’échanger de manière constructive avec les commerçants qui occupent de manière anarchique les voies publiques. En bon diplomate, Jacques Yoki Onana a su employer les bons termes pour les convaincre de déguerpir, tout en étant réaliste.
« Je suis vraiment désolé mais nous sommes en train d’aménager un site et cela prendra du temps. On ne peut pas faire la route et y remettre les kiosques », a-t-il dit à ses interlocuteurs qui, malgré une légère amertume, expriment leur soutien à l’autorité et se disent disposés à apporter leur contribution en faveur du développement.
« Là où la route passe, le développement suit », a lancé une commerçante.
Marie Judith Ndongo