A la faveur d’une récente séance plénière au Sénat, sénateurs, présidents de conseils régionaux, maires et autres acteurs du processus de décentralisation ont abordé la question. Occasion a été d’évoquer les difficultés rencontrées sur le terrain
Débattre des questions liées à l’autonomisation des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd) est de plus en plus important, Il est donc question pour les sénateurs et les autres acteurs du processus de décentralisation, de trouver des voies et moyens d’explorer des mécanismes nouveaux de développement des communes et des régions camerounaises, dans leur diversité, ainsi que leurs spécificités culturelles et politiques.
« Nous souhaitons que notre réponse se situe dans le sciage d’une réforme gouvernementale, mais également par les dynamiques impulsées par les Collectivités territoriales décentralisées, pour capitaliser les contributions aussi bien des parlementaires que des partenaires des Ctd », relève Aboubakary Abdoulaye, Vice-Président du Sénat.
Mettre un coup d’accélérateur au processus de décentralisation au Cameroun, est tout ce que souhaitent les magistrats municipaux. Seulement, des difficultés persistent.
« Nous rencontrons beaucoup de difficultés sur le terrain dans l’exercice de nos missions. C’est à juste titre qu’on puisse échanger avec les parlementaires et surtout trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie de nos populations. La pression sociale est de plus en plus vive et nous devons répondre favorablement aux besoins des citoyens », souligne par exemple Yannick Martial Ayissi Eloundou, Maire de la commune de Yaoundé 2.
L’objectif ne change donc pas, il s’agit d’assurer un développement local effectif, en garantissant un cadre de vie sain aux populations.
Marie Judith Ndongo