L’initiative de l’Association Emergence sans frontière (Aesf) de contribuer à la réinsertion des enfants de la rue s’inscrit dans le cadre d’un projet cohérent de développement durable, qui ne peut se faire en mettant de côtés ces potentiels importants acteurs
Sortir un enfant de la rue pour en faire un futur partenaire dans la mise en œuvre des projets de développement. Telle est la vision de l’Association Emergence sans frontière, lorsqu’elle s’engage à intégrer ces jeunes en situation de vulnérabilité dans son plan d’action. Le processus est d’ailleurs bien élaboré. Etude psychologique, échange avec des ex enfants de la rue aujourd’hui bien établis dans la société, remise des dons, explication du bien-fondé à la formation des cibles, formation, descentes sur le terrain et stages, entre autres…
Il faut noter que des activités ont à ce jour déjà été menées. Notamment la création d’une base de données pour identifier les bénéficiaires, des consultations en santé avec la collaboration des partenaires, plusieurs travaux de terrain dans le domaine de l’environnement. La satisfaction est perceptible, tant chez les donneurs que chez les receveurs.


« Plusieurs souhaitent avoir une seconde chance, sortir de la rue. D’autres qui logeaient dans des orphelinats se retrouvent aujourd’hui sans acte de naissance. Nous allons essayer de travailler avec eux, parce qu’ils ont droit à un nouveau départ », indique Bertrand Thiago Mvondo, président de l’Aesf, qui offre sans ménager d’efforts son aide à ces jeunes.
Marie Judith Ndongo