Il s’agit de la lettre circulaire du 02 Avril 2025, sur l’implication de ces autorités dans la gestion foncière et la formalisation des outils d’opérationnalisation
Un atelier sur fond de renforcement des capacités, tenu les 24 et 25 Juin 2025, pour permettre aux chefs traditionnels de 1er et de 2è degré de mieux s’approprier les textes nationaux applicables dans toutes les régions du Cameroun. L’initiative du ministère des Domaines, du cadastre et des affaires foncières, en partenariat avec la Coopération allemande (GIZ) ne peut être que très bien reçue par les autorités qui sont appelées à résoudre des litiges fonciers. Ils sont d’ailleurs désormais bien situés sur le rôle qu’ils ont à jouer face à des conflits liés au foncier.
« Cette rencontre est l’aboutissement d’un processus systématique visant à sécuriser les terres, réduire les conflits fonciers, encourager les investissements et contribuer au développement du pays », soutient Sa Majesté Guy Tsala Ndzomo, Président du Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun.
La sensibilisation de ces leaders traditionnels s’inscrit dans le cadre d’un programme dénommé « Promotion d’une politique foncière responsable au Cameroun ».

Même s’il existe un cadre juridique qui prévoit l’implication des chefs traditionnels dans la gestion des litiges fonciers, il parait important pour le Mindcaf de clarifier davantage le dispositif réglementaire afin que ces acteurs jouent un rôle important dans la prévention et la gestion de ces phénomènes, particulièrement pour la protection et la reconnaissance des droits fonciers coutumiers.
« Nous voulons d’abord renforcer et capitaliser ce qui existe dans le cadre juridique, en nous inspirant des bonnes pratiques internationales et des expériences étrangères, pour optimiser la gestion du domaine national et des actes fonciers au Cameroun », souligne le ministre Henri Eyebe Ayissi.
Au représentant de la GIZ, Bakker Nongni Mola’a, de reconnaitre que « La participation des chefs traditionnels et des communautés est nécessaires pour une gouvernance foncière responsable », convaincu de ce que la progression vers la paix et une meilleure prévention des litiges dépendent de l’impérative implication de tous les acteurs concernés.
Marie Judith Ndongo