Evènement incontournable de la période estivale, les championnats de vacances sont souvent organisés et parrainés par des personnalités politiques locales. Ces plateformes sont des espaces de divertissement et de compétition pour les jeunes, mais sont aussi le théâtre de dynamiques politiques
Les championnats de vacances sont bien plus qu’un simple tournoi de football. C’est l’occasion pour les jeunes de se retrouver, de s’épanouir et de tisser des liens à travers le sport. Issues de différents quartiers, les équipes s’affrontent dans un esprit de compétition bon enfant, mais aussi de fierté locale.
Le revers de la médaille : enjeux politiques
Si l’enthousiasme et la passion pour le football sont bien réels, ces tournois ne sont pas exempts de critiques. Ils sont très souvent financés par des personnalités politiques locales, qui les utilisent comme moyen de s’afficher et de gagner en popularité auprès des jeunes. Des affiches publicitaires aux discours de campagne, la politique s’invite sur les terrains, transformant parfois ces évènements en véritables vitrines électorales.
Le football : un levier d’influence
Les championnats de vacances sont donc un terrain propice au clientélisme, où les jeunes peuvent être utilisés comme des leviers d’influence. Souvent issus de familles défavorisées, les participants peuvent être tentés par des promesses de soutiens financiers ou matériels, parfois au détriment de la transparence et de l’équité sportive.
Trouver un équilibre
Entre dimension festive et sportive des championnats de vacances et de leurs enjeux politiques, il s’avère important de trouver un équilibre. Ces évènements restent avant tout des espaces de divertissement et de cohésion sociale, où le sport prime sur les intérêts. S’ils sont une bonne nouvelle pour les populations, il ne faudrait rester vigilant et s’assurer que l’objectif ne soit pas détourné. Il s’agit de divertir et développer la jeunesse, et non en faire un outil de manipulation politique.
Marie Judith Ndongo











