Le pays est actuellement confronté à une montée des phénomènes extrêmes liés aux fortes pluies, à la saturation des sols, à des reliefs instables et à des infrastructures mal protégées. Selon l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC), les inondations, les glissements de terrain et les coulées de boues sont en augmentation régulière au Cameroun, notamment dans le Centre, le Sud, l’Adamaoua, l’Ouest, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et le Littoral
Le dernier bulletin décadaire de prévisions et d’alertes climatiques N° 240 de l’ONACC révèle qu’entre le 21 et le 30 Octobre 2025, des précipitations intenses, avec des risques élevés d’inondations devraient être enregistrés dans les villes de Yaoundé, Kribi, Manjo, Melong, Menji et Fontem. Des phénomènes provoqués par l’obstruction des drains par les déchets et la saturation des sols en eau.
L’alerte fait état de ce que des glissements de terrain imminents sont à prendre en considération à l’Ouest, au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, lorsque Douala dans le Littoral, les risques d’inondations et de coupures d’électricité demeurent élevés, et de fortes pluies sont attendues dans l’Adamaoua et le Centre.
A cause par ailleurs du froid nocturne qui se situe entre 12 et 24,5° prévus dans les hauts plateaux et les régions du Sud, les personnes vulnérables comme les enfants et les personnes âgées, pourraient être développer des maladies.
De ce fait, il est impératif pour les autorités locales de renforcer la sensibilisation, et à anticiper les secours dans les zones à risque.
Marie Judith Ndongo









