Les flots du Wouri semblaient danser ce jour-là au rythme des tambours et des chants Sawa. Le Canton Deido a vibré au passage de la caravane du Ngondo 2025, marquant une étape forte de la tournée préparatoire au grand rendez-vous culturel du peuple de l’eau. Entre ferveur, mémoire et transmission, cette escale a ravivé l’âme du fleuve et la fierté de tout un peuple
Dès les premières heures de la matinée, les rives du fleuve Wouri ont pris des airs de fête. Les chefs traditionnels, les notables, les femmes, les jeunes et les curieux se sont retrouvés pour accueillir la délégation du comité d’organisation du Ngondo 2025, venue rappeler la place centrale du Canton Deido dans l’histoire et la symbolique du festival.


Entre rites, sons et symboles
La caravane a offert un spectacle vibrant : danses traditionnelles, invocations ancestrales, prestations des troupes, chants des enfants du Canton, mais aussi des compétitions, notamment le concours de beauté pour élire la Miss du Canton, la lutte ainsi que le tir à la corde.
Entre chants, danses et prières, la communauté tout entière a réaffirmé son attachement à ses valeurs ancestrales et sa volonté de transmettre la flamme du Ngondo aux générations futures.

Sur les berges du Wouri à Deido, le temps s’est suspendu le temps d’un jour. La caravane du Ngondo 2025 n’a pas seulement apporté la culture et la tradition, elle a ravivé un lien, une mémoire, une identité.
Le fleuve a murmuré à nouveau les histoires du peuple Sawa, et les tambours ont promis que le Ngondo 2025 sera, plus que jamais, une célébration de l’unité et de la fierté culturelle.
Marie Judith Ndongo









