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Partage de bonnes pratiques : Le Snjc Centre attire l’attention des jeunes sur les enjeux du journalisme responsable

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Une importante session d’échanges s’est tenue le 03 Mai à l’Institut universitaire Bissai (Iub) à Yaoundé, à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse

La propagation rapide de l’information à l’ère numérique a donné naissance à de nouveaux défis. Parmi eux, la désinformation et la mésinformation, qui occupent une place prépondérante, puisqu’elles sont sans doute à l’origine de la déstabilisation des politiques qui concourent au développement. Parce que le journalisme est le plus beau métier au monde, il est aussi l’un des plus délicats et des plus sensibles. Les jeunes qui s’y intéressent doivent donc faire preuve d’une responsabilité notable. La section régionale du Centre du Syndicat national des journalistes du Cameroun prend ses responsabilités, en attirant l’attention des étudiants de l’Institut universitaire Bissai sur le rôle du journaliste camerounais face aux enjeux de la désinformation et de la mésinformation. La session d’information tenue le 03 Mai a permis de mieux situer les jeunes qui doutaient encore de la noble profession de journaliste.

« La jeunesse qui s’est retrouvée avec nous autour de cette conférence doit pouvoir comprendre un peu ce qu’est le journalisme, mais surtout comment construire la société camerounaise », lance Jean Patient Tsala, Président du Snjc Centre, dont les propos ont certainement déconstruit des idées reçues des participants.

« J’ai pu retenir que le journalisme n’est pas un métier anodin comme certain veulent nous faire croire. C’est un métier qui inspire la rigueur dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations, sans manipuler l’opinion publique »

« La conférence de ce jour a été instructive. Les échanges avec les membres du Snjc m’ont permis de mieux savoir ce dans quoi je m’aventure. J’ai aussi retenu que le journaliste doit mettre l’éthique et la déontologie en avant, dans le respect des lois, règles et canaux qui régissent la profession. Il ne doit pas partager n’importe quelle information », s’expriment ainsi Yvana Djuissi et Innocent Lionel Bindzi, tous 02 étudiants en Journalisme à l’Iub.

Savoir distinguer l’information qui détruit de celle qui construit relève d’une certaine intelligence, que plusieurs n’ont pas, parce qu’à la recherche de l’exclusivité. Rigobert Kenmogne, Cyberjournaliste donne quelques astuces face à la désinformation et la mésinformation.

« Il faut d’abord s’interroger sur l’information rendue publique. Elle vient de qui ? Elle a été publiée sur quelle plateforme ? Elle est relayée par quel type d’organisation ? Question de déterminer son originalité. La recherche croisée aussi est recommandée, à partir des outils de vérification sur Meta par exemple ».

Influence de l’IA

Cette année, la commémoration de la journée mondiale de la liberté de la presse porte sur l’influence de l’Intelligence artificielle sur le journalisme et les médias. Le thème est en effet « L’impact de l’Intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ».

C’est une évidence, l’intelligence artificielle favorise, selon l’Unesco, une plus grande efficacité, améliore l’accessibilité multilingue et affine l’analyse des données. Toutefois, la maitrise de cet outil révolutionnaire est synonyme d’un certain nombre de paramètres, que relève le Président du Snjc Centre.

« La presse camerounaise veut bien s’arrimer à l’IA, mais il lui faut les moyens, il faut qu’elle soit plus outillée d’abord en termes de connaissances, de maîtrise et de formation liées à l’IA et surtout de projections sur le rôle qui doit être le nôtre désormais avec ces nouveaux outils informatiques pour servir les populations. Nous devons dire aux camerounais que le métier de journaliste ne va pas mourir malgré la nouvelle tendance numérique qui favorise la désinformation et la mésinformation ».

Grande est donc la responsabilité du journaliste, puisqu’il s’agit de veiller à ce que l’intelligence artificielle contribue au renforcement et non à l’érosion de la liberté de la presse et des valeurs démocratiques.

Marie Judith Ndongo      

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